Le coaching et les différentes structures psychiques

QUATRE STRUCTURES PSYCHIQUES À DISTINGUER :

  • La structure « névrotique » (intégrant ses sous-structures « hystérique », « obsessionnel ») ;
  • La structure « narcissique » :
    • La sous structure « l’Homme hyper moderne », du pôle névrotique ;
    • La sous structure « pervers » (le Petit Pervers) de la structure perverse ;
    • La sous structure « psychotique » (Borderline) ;
  • La structure «  »perverse »
  • La structure « psychotique » (intégrant la paranoïa et la schizophrénie).

Les personnes présentant une structure névrotique ne présentent pas de contre-indication au Coaching, même si je retiens que les structures hystériques seront des Coachés idéaux en Coaching. La structure obsessionnelle bien que plus résistante au Coaching ne présente pas de contre-indication, mais il conviendra de se montrer vigilant.

Une structure de type l’Homme hyper moderne, bien qu’appartenant à la structure narcissique, ne présente pas de contre- indication mais le Coach devra se montrer prudent, cette personnalité supportant difficilement de recevoir ce qu’il jugerait être une critique. Cette personnalité, aimant se trouver sous les « feux des projecteurs » et briller, rencontrera des difficultés à travailler sur lui-même et à se remettre en question. Ce type de personnalité peut très vite se montrer insatisfait du miroir qu’il aura de lui- même et ternir l’image du Coach.

Revenons à la structure perverse et à la structure psychotique contre- indiqués en Coaching.

« Si le pervers vous demande en Coaching, c’est pour que vous l’aidiez à jouir ou, « mieux » parce qu’il vous a choisi comme objet de jouissance. C’est le transfert du pervers, vous transformer en animal pour son laboratoire. »

Le pervers est un manipulateur et joue. S’il ne se présente pas en Coaching de son propre Chef, il fera comprendre au Coach que celui-ci est incompétent. La perversion est une forme de rempart contre sa propre folie. Il n’éprouve pas de remord et encore moins de scrupules, il est sujet à des pulsions et ses comportements sociaux peuvent être déviants. Le pervers sait parfaitement séduire. Coacher ce type de personnalité est proscrit, pourrait mettre en danger le Coach tant physiquement que psychologiquement, dans ses pratiques et sa réputation.

Le pervers narcissique est une personnalité qui résiste beaucoup et prend un vrai plaisir à « piquer » l’autre. Il est malin (« il porte un masque ») et est un manipulateur stratégique car il aime contrôler les uns et les autres. Le pervers narcissique sait useret abuser de son pouvoir de séduction. Son sens de la culpabilité existe mais faiblement. Il ne se remet jamais en cause. Il souffle le chaud et le froid. En coaching, il se jouera du Coach pour avoir le dessus et se fera un malin plaisir à exercer son contrôle. Il pourrait également nuire à sa réputation mais pourrait aussi heurter le Coach dans ses pratiques. La victime d’un pervers narcissique passe par les phases Emprise, Dévalorisation et Isolement/Rejet.

Le Borderline est également contre-indiqué en coaching. Bien que rares soient les individus qui se présentent en Coaching avec cette personnalité, il n’en convient pas moins de demeurer prudent. Le Borderline est à la limite de la schizophrénie. Sa personnalité, recluse, est fragile. Elle représente un risque de décompensation psychotique, une rupture de l’équilibre psychique, qui se caractériserait principalement par le fait que cette personne « sorte du réel », en présentant notamment des épisodes délirants très brusques.

La structure psychotique incluant notamment la schizophrénie, est contre-indiquée au coaching. Le caractère paranoïaque n’est pas totalement contre indiqué mais il faut garder en tête que ce qui sera attendu sera avant tout du conseil. Une expérience avérée de Coach peut éventuellement permettre l’accompagnement. Pour ma part, je préfère me laisser le temps avant de pouvoir accepter d’accompagner cette personnalité. La schizophrénie est totalement contre indiquée en Coaching mais rares sont ceux, présentant cette personnalité, qui se présenteront en Coaching de leur propre volonté. Les personnes de structure schizophrène ont une perception du monde totalement différente de la nôtre. Elles aiment travailler seules et sonrepliées sur elle-même. Il ne s’agit pas de timidité mais d’une forme « d’autisme culturel » qu’il convient de ne pas bouleverser au risque de mettre en danger cette personne.

Rédaction : Cynthia PEDROSA, Fondatrice CBP SOCIAL CONSULT
Mise en page : Nadège THENADEY, Community Manager

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